En tant qu’avocat et Président de l’UNPI 95, j’ai une conviction forte : la clé de l’investissement immobilier ne réside pas seulement dans le choix du bien, mais dans la capacité à anticiper le cycle du marché.
L’immobilier n’est pas figé. Comme l’économie, il vit au rythme de crises, de reprises, d’expansions et de ralentissements. Savoir lire ces cycles, c’est acheter au bon moment, quand d’autres hésitent ou se retirent.
On entend souvent : « L’emplacement, l’emplacement, l’emplacement ». Oui, mais un bon emplacement acheté au mauvais moment peut s’avérer désastreux.
À l’inverse, un bien ordinaire acheté dans un creux de marché peut devenir un placement extraordinaire.
Autrement dit : mieux vaut un achat moyen au bon moment qu’un achat parfait au mauvais moment.
Chaque crise immobilière déclenche la même réaction : les investisseurs fuient, les médias parlent d’effondrement, et les vendeurs bradent.
C’est précisément là que se joue la différence entre celui qui subit et celui qui anticipe.
Les plus grandes fortunes immobilières ne se sont pas bâties en période d’euphorie, mais dans les phases de méfiance collective.
Comme le disait Warren Buffett : « Soyez craintif quand les autres sont avides, et avide quand les autres sont craintifs ».
En 2010, au sortir de la crise des subprimes, un investisseur a acquis un T2 en grande couronne parisienne pour 80 000 €, alors que deux ans plus tôt il était affiché à 120 000 €.
Son entourage lui disait : « Mauvaise idée, le marché va encore baisser ».
Dix ans plus tard, ce même bien s’est revendu plus de 150 000 €, avec en prime une rentabilité locative supérieure à 7 % pendant toute la période de détention.
Ce cas démontre qu’acheter dans la tempête, c’est récolter les fruits au soleil.
L’anticipation n’est pas une question de hasard, mais de méthode. Voici les signaux que j’invite nos adhérents à suivre :
Un investisseur avisé ne se contente pas de lire les journaux : il croise ces indicateurs comme un pilote consulte ses instruments avant le décollage.
Imaginez-vous dans deux scénarios :
? C’est la différence entre subir le marché et dominer le marché.
Un propriétaire que nous accompagnons me confiait récemment :
J’ai acheté en 2014, au plus bas du marché local. À l’époque, mes proches me disaient que j’étais fou. Aujourd’hui, mes loyers financent les études de mes enfants et la valeur du bien a presque doublé.
Ces histoires, je les entends chaque année. Elles rappellent que la réussite n’est pas une question de chance, mais d’anticipation.
En tant qu’avocat et président de l’UNPI 95, je le répète aux propriétaires et investisseurs : n’achetez pas dans la précipitation, achetez avec stratégie.
Le cycle immobilier est prévisible : après chaque crise vient une reprise. Celui qui attend la phase euphorique paie trop cher. Celui qui ose dans le creux achète malin.
Acheter au bon moment, c’est écrire son avenir patrimonial avec un coup d’avance.